La Férale

À CRU

Pièce chorégraphique pour deux danseuses et un musicien.

Ayant fait le constat sans appel de leur domestication avancée, deux femmes décident de partir en quête de ce qui en elles résiste encore. Qui sont elles sous les vieilles peaux mortes de leur subordination? A quoi ressemblent-elles quand leur image se met à trembler de l’intérieur ? Dans un espace hanté par la présence d'un musicien, elles viennent écouter la nécessité de faire alliance avec une sensualité indisciplinée.

Critique par Rosita Boisseau

Publié le 22/11/2022

De la sensualité au fond d’une grange ! Le propos du duo signé par Margaux Amoros, qui ne s’intitule pas pour rien À CRU, annonce un galop de gestes et d’images hautement suggestifs. Avec la complicité de Jeanne Alechinsky, la danseuse et comédienne spécialiste de l’improvisation, au sein notamment du Corps collectif dirigé par Nadia Vadori-Gauthier, entend mettre en avant un corps non domestiqué,

«mal élevé», sauvage, jouant à la fois le cavalier et le cheval. Avec ce premier opus, le tempérament de cette interprète, repérée dans les pièces de Simon Tanguy, devrait exploser et fouetter notre imagination.

Chorégraphie : Margaux Amoros - Création et interprétation : Jeanne Alechinsky & Margaux Amoros

Création sonore : Simon Henocq - Création lumière : Corto Tremorin - Costumes : Anna Carraud
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Durée : 40 min
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Production : La Férale - Coproduction : Danse Dense

Partenaires : Le Regard du cygne, Paris - Le Silo, Méréville - Château de Monthelon, Montréal (France)

Réservoir Danse, Rennes - Les Brigittines, Bruxelles - La Chaufferie / compagnie DCA / Philippe Decouflé, Saint-Denis